Les œuvres de Louis-Pierre Bougie se lisent comme un journal d’images qui racontent une vie où cohabitent la joie et l’exubérance, mais aussi le cri infini de l’angoisse devant l’incommunicabilité […]. À l’origine, il y a toujours le dessin, base du travail en atelier. Il grave ensuite pour en éprouver les contours et mettre les formes en perspective. Vient ensuite la présence discrète de la peinture […]. Bougie privilégie le travail du modèle à l’atelier, questionnant l’amour et l’amitié dans un jeu de corps entrelacés, étirés, tourbillonnants, en proie à de grandes tensions intérieures ou au rêve, en pleine lévitation.